Programme

Dimanche 16 octobre 

A Special Thank You
to our Session Sponsor

Réseautage éclair

Salle de bal Bannerman — Centre des congrès de St. John’s
De 16 h 30 à 18 h 30

Il n’y a rien de mieux pour lancer le congrès que le réseautage éclair ! Les participants disposeront de 3 à 4 minutes pour se rencontrer avant de changer de place ! Ne manquez pas de participer à cet événement au rythme effréné où vous repartirez avec de nouveaux contacts et peut-être même de nouvelles occasions d’affaires. Conseil : lorsque vous rencontrez des gens, retrouvez-les ensuite sur les applications mobiles pour resserrer les liens !

 

Lundi 17 octobre

logoKeynote Speaker

De la mobilisation de Muskrat Falls à la modernisation des actifs provinciaux : l’hydroélectricité est le moyen de répondre à la demande en énergie verte.

En raison de notre obligation de répondre à une crise climatique mondiale, des infrastructures vieillissantes qui alimentent de nombreuses collectivités, de la demande croissante en matière d’énergie verte et d’électrification, les planificateurs de services publics doivent considérer et concilier beaucoup de choses pour favoriser la prise de décisions judicieuses relativement à l’avenir énergétique de notre province et celui de nos voisins immédiats et éloignés. Les barrages, anciens et nouveaux, continuent d’être le fondement de l’approvisionnement en énergie renouvelable à Terre-Neuve-et-Labrador.

Mise en service à l’automne 2021, la centrale hydroélectrique de Muskrat se joint aux actifs hydroélectriques existants de Terre-Neuve-et-Labrador pour fournir de l’énergie renouvelable à nos clients. Notre production hydroélectrique est en bonne voie de fournir 98 % de la charge domestique de la province. De plus, nous livrons plus de 29 térawatts-heures aux clients du Québec, à partir de la centrale de 5 428 MW de Churchill Falls au Labrador, et avons récemment commencé à alimenter nos voisins de la Nouvelle-Écosse avec l’hydroélectricité du Labrador. Des milliers d’autres mégawatts d’hydroélectricité pourraient également être exploités dans notre belle province.

Hydro Terre-Neuve-et-Labrador fait partie des leaders au Canada en matière de production hydroélectrique. Tandis que l’entreprise poursuit sur sa lancée, nous devons tenir compte de certaines décisions difficiles que nous avons prises dans le passé. Nous mettons donc à profit les leçons retenues pour appuyer la prise de décisions fondées sur des données probantes. Mme Jennifer Williams, présidente et cheffe de la direction, partagera ses réflexions sur le rôle continu et évolutif des barrages hydroélectriques au sein du portefeuille énergétique, y compris les défis et les possibilités associés à la réalisation d’aménagements à grande échelle, ainsi que le rôle que nos actifs éprouvés jouent dans un système énergétique moderne. Enfin, Mme Williams partagera son enthousiasme pour l’avenir de l’industrie et expliquera comment l’hydroélectricité constitue désormais la base de notre système renouvelable, avec un potentiel inégalé pouvant répondre à la croissance sans précédent et à la demande en énergie propre à Terre‑Neuve-et-Labrador et ailleurs.

Jennifer Williams
Présidente et cheffe de la direction, Hydro Terre-Neuve-et-Labrador

Jennifer a été nommée cheffe de la direction d’Hydro Terre-Neuve-et-Labrador en juin 2021, alors qu’elle en assumait la présidence depuis février 2019. Vice-présidente de la production à Hydro depuis août 2016, elle a précédemment occupé les postes de directrice générale de la production et de gestionnaire, Réglementation du génie. Jennifer s’est jointe à notre équipe en 2014, après avoir travaillé pour Newfoundland Power et l’Administration de l’aéroport international de St. John’s. Diplômée de l’Université Memorial, elle est titulaire d’un baccalauréat en génie civil et siège au conseil d’administration de l’Association des ingénieurs professionnels et géoscientifiques de Terre-Neuve-et-Labrador (PEGNL). Jennifer s’est vu décerner le titre de Fellow d’Ingénieurs Canada en 2016 et a été élue Fellow de l’Académie canadienne du génie en 2020.

 


Mercredi 19 octobre

Changements climatiques — Adaptation des barrages

Les changements climatiques sont, dans une large mesure, liés à l’eau. Les perturbations du cycle hydrologique constituent l’un des principaux moyens par lesquels les effets des changements climatiques se manifestent. Des variations du régime des précipitations, comme le déplacement des saisons, des hivers plus courts et une diminution du manteau neigeux, influencent le rythme et la quantité des crues printanières et modifient la dynamique des rivières alimentées par les glaciers. Ces changements, ainsi que des événements de précipitations intenses plus fréquents, ont un impact sur le potentiel d’inondation, le stockage de l’eau et l’exploitation des réservoirs. Cette situation entraîne des conséquences sur la conception et la sécurité des barrages, en ce qui concerne plus particulièrement les structures vieillissantes conçues dans l’hypothèse d’un climat stationnaire. Le fait que le passé ne puisse être utilisé comme un prédicteur fiable des paramètres de conception et d’exploitation pour l’avenir impose d’utiliser les projections des changements climatiques à ces fins. Bien que les preuves des effets des changements climatiques sur l’eau douce soient incontestables, il existe des lacunes dans notre compréhension et des incertitudes quant aux paramètres pertinents qui s’appliquent à l’eau. Ces lacunes font en sorte qu’il est difficile de bien documenter la pratique et les mesures d’adaptation aux changements climatiques propres à chaque site. À quels types de répercussions doit-on s’attendre en ce qui concerne la sécurité et la conception des barrages? Quels sont les paramètres climatiques nécessaires pour adapter les barrages existants aux changements potentiels des régimes d’écoulement? Quels sont les éléments les plus importants à prendre en considération relativement à la sécurité des barrages et à la conception de nouveaux ouvrages? Cet exposé tentera de répondre à ces questions et fournira des conseils sur les étapes nécessaires à la prise en compte adéquate des effets potentiels des changements climatiques sur les barrages.

Au Canada, on s’attend à ce que les changements climatiques produisent des températures plus chaudes, plus humides et plus imprévisibles, ce qui pourrait avoir un effet sur les barrages partout au pays. Dans l’industrie des barrages, les directives et les règlements existants en matière de sécurité et d’exploitation ne traitent pas expressément de la façon d’adapter les barrages aux changements climatiques. Par conséquent, les répercussions que ceux-ci pourraient entraîner sur les barrages, la nécessité d’agir et la voie à suivre pour faire face aux changements climatiques qui touchent les barrages ne sont pas encore bien comprises. Le Groupe CSA a lancé un projet de recherche, mené par WSP Canada, afin de mieux cerner cette question. L’étude comprenait une analyse documentaire, des entrevues avec des parties prenantes et un atelier. Elle a donné lieu à un document de recherche, examiné par un comité consultatif composé de représentants de l’industrie, qui résume les résultats de la recherche et les prochaines étapes que le Groupe CSA entreprendra pour aborder la question de l’adaptation des barrages aux changements climatiques. Cette étude a révélé que l’incohérence dans la prise en compte des risques climatiques et des vulnérabilités potentielles pour les barrages au Canada entraîne la nécessité de se doter de directives sur les mesures à prendre en matière d’adaptation. Les parties prenantes souhaitaient disposer d’une description des processus et des meilleures pratiques d’adaptation aux changements climatiques, mais certains obstacles ont été constatés. Il s’agit notamment des écueils liés à la disponibilité et à l’interprétation des données climatiques et de l’expérience limitée de l’industrie dans leur application pour évaluer les effets sur un site ou un bassin versant et déterminer les mesures d’adaptation appropriées. Les interventions suivantes ont été proposées comme feuille de route vers une adaptation aux changements climatiques afin d’éliminer les obstacles actuels et de saisir les possibilités d’harmoniser l’industrie :

  1. Évaluer et répondre aux besoins en matière de données sur les changements climatiques concernant les barrages au moyen de la recherche et de la collaboration.

  2. Établir des pratiques exemplaires et préparer un document d’orientation pour la réalisation d’évaluations de la vulnérabilité des barrages et des risques liés aux changements climatiques.

  3. Établir des pratiques exemplaires pour la prise de décisions fondée sur les risques en ce qui a trait aux barrages, que ce soit en fonction du climat ou non.

  4. Créer un processus pouvant être utilisé pour guider la prise de décisions en matière d’adaptation en consultant les parties prenantes et les chercheurs qui ont travaillé sur l’adaptation des barrages aux conditions climatiques.

  5. Mener d’autres recherches sur les répercussions des changements climatiques sur les petits barrages et préparer un document d’orientation comprenant des considérations relatives à l’adaptation des barrages de petite taille ou de moindre importance. Cette étude a conclu que les pratiques exemplaires en matière d’adaptation au climat compilées sous la forme d’une norme ou d’un guide seraient extrêmement utiles pour les propriétaires de barrages et les praticiens canadiens, car elles pourraient fournir des indications sur les risques inconnus et des outils favorisant une adaptation appropriée aux changements climatiques.

Groupe de discussion sur les changements climatiques
Modératrice : Violeta Martin
Joseph A. Daraio, Ph. D., ing.,
Professeur agrégé, Directeur adjoint, Université Memorial

Joseph a pour principaux intérêts les répercussions potentielles des changements climatiques sur les infrastructures d’eaux pluviales et la recherche interdisciplinaire réunissant l’hydrologie, l’hydraulique et l’écologie. Avant de se joindre à l’Université Memorial, il était professeur adjoint en génie hydrologique à l’Université Rowan, au New Jersey (2012-2015), où il a notamment travaillé sur les répercussions potentielles des changements climatiques sur les ressources hydriques locales.

Il a également publié des travaux sur les répercussions des changements climatiques évaluées à l’aide de simulations hydrologiques pour déterminer la réaction potentielle du débit des cours d’eau et des installations liées aux eaux pluviales, et il élabore de nouvelles méthodes permettant d’intégrer l’incertitude des changements climatiques dans la conception d’infrastructures. Il collabore avec le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador dans le cadre d’un projet financé par Ressources naturelles Canada (RNCan) qui vise à renforcer la capacité d’adaptation au moyen de la formation technique d’ingénieurs professionnels dans ce domaine. Le projet de RNCan fournit un moyen direct de transfert des connaissances et des résultats de la recherche à la pratique, ce qui a été réalisé par le biais d’une série d’ateliers organisés à St. John’s sur le renforcement de la résilience climatique.

Lisa MacTavish, M. Ing., ing.
WSP

Lisa MacTavish est conseillère en risques climatiques et résilience chez WSP Canada, à Toronto. Conjuguant ses compétences en matière de collaboration et une formation technique en génie structurel, elle travaille avec des intervenants et des experts en vue de comprendre les risques liés aux changements climatiques pour les collectivités et les organisations et de fournir des solutions qui renforcent leur résilience. Elle possède plus de sept ans d’expérience dans la prestation de conseils et de services techniques à des clients des secteurs de l’hydroélectricité, des barrages, des infrastructures publiques, des mines et de l’immobilier. Lisa a réalisé des évaluations de la résilience et de la vulnérabilité à l’échelle de portefeuilles et de sites pour des barrages, des collectivités, des biens immobiliers résidentiels, industriels et commerciaux, et des installations ferroviaires, aériennes et navales. Elle possède une expérience dans l’instauration de dialogues avec diverses parties prenantes et la diffusion d’informations techniques complexes dans le cadre de rapports et d’ateliers. Lisa a également des compétences en gestion de projet, en conception structurelle d’ouvrages en acier et en béton, en évaluation de l’état des infrastructures hydroélectriques, éoliennes et minières, en évaluation et conformité de la sécurité des barrages, en rédaction de rapports techniques et en présentations. Elle s’efforce de mettre ses compétences à profit pour concevoir et adapter les politiques, les infrastructures et les activités en vue d’assurer une plus grande résilience dans l’avenir. 

Ivica Karas, M. Sc. A.,
Directeur des initiatives stratégiques, Normes de construction et d’infrastructure, Groupe CSA

Ivica Karas est directeur des initiatives stratégiques, Normes de construction et d’infrastructure au sein de la division des normes du Groupe CSA où, depuis 2018, il travaille principalement sur l’adaptation aux changements climatiques et les normes relatives aux matériaux de construction. Ivica possède plus de 14 ans d’expérience en gestion de projet et en élaboration de politiques, acquise dans ses fonctions pour le Groupe CSA, la Commission européenne et l’Association européenne du ciment.

Ivica est passionné par l’élaboration de solutions concertées avec diverses parties prenantes sur des sujets difficiles. Il a contribué à l’établissement de normes, de projets de recherche et de réglementations à l’échelle internationale dans des domaines variés et délicats, notamment l’environnement, l’adaptation aux changements climatiques, et la recherche et l’innovation dans le secteur agricole. Son rôle l’a mené à collaborer avec des parties prenantes gouvernementales, industrielles, universitaires et de la société civile.

Ivica est titulaire d’une maîtrise ès sciences (Politiques publiques) de l’Université de Bruxelles (Belgique) et d’un baccalauréat et d’une maîtrise ès sciences (Administration des affaires) de l’Université de Bologne (Italie).

 

bio pic
 
Christophe Rigny
Vice-President, Practice Lead, Waterpower & Dams - SNC-Lavalin Inc
 

 

 

 
bio picMike Noseworthy, P.Geo., P.L.Eng.        
Chef par intérim, Section de la sécurité des barrages, ministère des Forêts de la Colombie-Britannique

Mike Noseworthy, P.Geo, P.L.Eng., est à l’emploi du gouvernement provincial de la Colombie-Britannique depuis 15 ans, en tant que responsable de la réglementation des barrages d’eau douce. Il occupe actuellement le poste de chef de la Section de la sécurité des barrages de la Colombie-Britannique.
 
Il a participé activement aux activités de l’ACB, notamment au sein du groupe de travail sur l’examen de la sécurité des barrages et du groupe de travail sur la conception et la construction. Il a également fait partie du comité organisateur du congrès et de l’exposition de l’ACB à Kelowna, en 2017, et a été administrateur représentant la Colombie-Britannique au conseil d’administration en 2019-2020.
 
Mike a collaboré au groupe de travail d’Engineers & Geoscientists BC sur l’examen des lignes directrices relatives à la pratique professionnelle « Legislated Dam Safety Reviews in BC » et « Site Characterization of for Dam Foundations in BC ».