Compensating Works

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La description: Il fut un temps, il y a plus d'un siècle, où les rapides de la rivière St. Mary's étaient illimités avec de très grands rapides et une chute d'eau agressive qui se déversait dans des terres habitables. La Commission mixte internationale a décidé qu'il était nécessaire de réguler l'écoulement du lac Supérieur et ainsi d'apprivoiser les rapides, les gens des deux côtés de la rivière (Canada et États-Unis) ont élaboré un plan et en 1914, la construction du barrage Compensating Works a commencé...

Achevé en 1921, le Compensating Works est un barrage qui contrôle le débit d'eau du lac Supérieur dans la rivière St. Marys et est installé entre les deux Saults, Sault Ste. Marie, Ontario, Canada et Sault Sainte Marie, Michigan, États-Unis. Il se compose de huit portes sud appartenant aux États-Unis et de huit portes nord appartenant au Canada, toutes les portes canadiennes étant toujours contrôlées en actionnant manuellement les portes à l'unisson, à la main.

La description: There was a time, over a century ago, where the St. Mary’s River rapids were unrestricted with very large rapids, and aggressive waterfall which flowed into habitable land. The International Joint Commission decided there was a need to regulate the outflow of Lake Superior and so to tame the rapids, the people on both sides of the river (Canada and USA) came up with a plan and in 1914, construction of Compensating Works dam began...

Completed in 1921, the Compensating Works is a dam that controls the flow of water from Lake Superior into the St. Marys River and is settled in between the two Saults, Sault Ste. Marie, Ontario, Canada and Sault Sainte Marie, Michigan, USA. It consists of eight southern gates belonging to the U.S. and eight northern gates belonging to Canada, with all Canadian gates still being controlled by manually cranking the gates in unison, by hand.

Proposé par: Kelsey MacPherson

Ville: Sault Ste. Marie

Région: Ontario


Avantages pour la société [Traduire]

La première porte du côté canadien du barrage Compensating Works a également une histoire intéressante. Auparavant, avec le contrôle de l'eau de la première porte, c'était le chaos pour la variété de poissons qui provoquait les rapides. L'eau coulerait suffisamment bas pour les piéger dans des bassins et créer un environnement dangereux pour l'espèce. Maintenant, avec l'aide du ministère du Développement du Nord, des Mines, des Ressources naturelles et des Forêts, il a été modifié pour offrir un espace prospère à ces poissons. La première porte est devenue une attraction touristique, ainsi qu'un habitat naturel du poisson, car elle garantit désormais que ces bancs de poissons variés sont soutenus par le débit de l'eau. Les poissons ne sont pas affectés par ces modifications et, en tant que tels, leur taille et leur santé reflètent les avantages.

Bien sûr, d'un autre côté, la taille et la santé des poissons ont également augmenté le tourisme dans la région. Les amateurs de pêche de toute l'Amérique du Nord (et de l'étranger) viennent pêcher dans les rapides de St Mary, et ils ont été désignés comme le « premier endroit où aller » pour la pêche à la mouche. Cet intérêt croissant pour les rapides a également accru l'intérêt des pêcheurs et des guides locaux de la région, faisant de Sault Ste. Marie l'une des régions du nord les plus attrayantes à explorer pour la pêche.

Bénéfices économiques [Traduire]

Le développement du barrage apporte de l'énergie hydroélectrique à la région. Cette énergie, fournie par les rapides et le barrage, est ensuite distribuée non seulement aux deux villes de Sault Ste. Marie, mais aux grandes industries des mines, des fonderies, de l'acier, des pâtes et papiers et des transports qui s'y trouvent.

Ce barrage permet la construction de ports en eau profonde pour Algoma Steel et d'autres industries. Cela augmente les canaux de distribution pour ces industries, ce qui solidifie les affaires à Sault Ste. Marie ainsi que l'emploi. Ces ports créent de l'emploi et de la sécurité pour de nombreux commerçants de la ville. Cela permet à d'autres d'investir dans la ville et ses ressources et fait de l'exportation une option valable.

Sans le barrage Compensating Works, les deux villes de Sault Ste. Marie, n'existerait littéralement pas. Sa capacité à contribuer à la croissance de l'industrie et de l'emploi, au tourisme et à la préservation de la nature fait de ce barrage le barrage le plus intéressant et le plus solidaire au Canada.

Valeurs techniques [Traduire]

Les travaux de compensation se composent de 16 vannes d'écluse en acier fondées sur le substratum rocheux. L'ouvrage est complété par une digue en terre de 60 m de long côté sud (américain) et un remblai de terre bas de 100 m de long côté nord (canadien). Chaque quatrième pile mesure 2,74x19,3m tandis que les piles intermédiaires mesurent 2,44x17,3m. La structure est d'env. 6,7 m de haut avec une chute de 3,7 m au niveau des hautes eaux. Chaque porte mesure 4 m de haut x 16,1 m de long.

Les quatre premières vannes ont été construites du côté canadien et se composent de 3 poutres plates horizontales principales de 1,5 m de large x 9,8 m de long dans la partie centrale, réduites à 0,8 m aux extrémités avec un revêtement en acier de face amont de 9,5 mm. Le poids de la porte est équilibré par une boîte en acier ouverte s'étendant sur toute la longueur de la porte et portant des poids en fonte. Les piles de ces 4 vannes sont constituées de pierre taillée en granit ou calcaire pour les nez amont et aval, les fentes et le couronnement des vannes tandis que le corps de ces piles est revêtu de pavés en granit. Les vannes restantes sont construites avec 2 poutres horizontales principales, les piles sont en béton avec une protection en tôle d'acier sur le nez amont et les contrepoids sont des poutres en béton.

La machinerie d'opération pour lever et abaisser les portes est située sur une plate-forme aérienne soutenue par des tours en acier sur les piliers. Les portes canadiennes (portes 1 à 8) sont actionnées manuellement tandis que les portes américaines (portes 9 à 16) ont été automatisées.

Contexte historique [Traduire]

Dès ses débuts, le développement de l'énergie hydroélectrique à Algoma était une préoccupation communautaire et les individus qui ont été les pionniers de sa croissance occupent une place particulière dans l'histoire d'Algoma. L'année 1888 a vu la première tentative d'exploiter les eaux des rapides de St. Mary's, avec un groupe de Sault Ste. Marie entrepreneurs désireux non seulement de fournir de l'eau et de la lumière à la ville, mais aussi d'attirer de nouvelles industries dans la région. Ainsi, un canal a été créé.

Le canal, achevé en 1894, s'est soldé par un désastre, le coin sud-est s'effondrant lorsque l'eau l'a traversé pour la première fois. À court d'argent, le projet se tourna alors vers Francis Clergue et en 1895 les travaux commencèrent sur un canal plus large pour fournir 20 000 ch au lieu des 5 000 ch initialement prévus.

En 1916, la centrale électrique sur la rivière St. Mary's a été achetée par la Great Lakes Power Company et sous la direction de John McPhail, la construction a commencé et s'est achevée en 1918, sur un deuxième canal électrique pour augmenter la production de 4 700 à 15 600 kW. En 1920, le canal d'admission d'énergie a été agrandi en supprimant la bande centrale entre les 2 canaux et en 1922, trois nouveaux générateurs de 1800 kW ont été ajoutés produisant de l'énergie à 25 et 60 cycles.


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